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Une peinture vivifiante

Découverte de Carl Liner

A La Désirade, ce samedi 17 septembre. – On se sentait un peu mourir sous le ciel bas de ces derniers jours, et nous nous demandions un peu ce que nous étions venus faire dans la station friquée et policée de Gstaad, lorsque, entrant dans la galerie hyperchic des Lovers of Fine Arts, nous avons découvert une vingtaine de toiles et d’aquarelles de Carl Liner, la plupart des paysages de montagne ou de Provence - et tout à coup le monde se remettait à jubiler dans un concert de couleurs et de visions tenues ensemble par un artiste de haute volée, quelque part entre le dernier Hodler et les expressionnistes nordiques à la Nolde ou à la Munch, en plus radieux, pas loin non plus d’un Gimmi ou d’un Giovanni Giacometti, ces autres coloristes lyriques de nos hautes terres.
Je retarde évidemment puisque Carl Liner (1914-1997) a déjà son musée en Appenzell et se trouve tellement coté que je ne pourrais me payer la moindre de ses aquarelles – ce que je volerais le plus volontiers de ses pièces exposées à Gstaad, mais voilà : l’important est que cela soit et que notre regard en soit revivifié…

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