Les mots sont là pour s’étonner,
venus du fin des âges,
au temps des anges émus
sans ailes ni messages...
La muse a délivré la nuit
des mots les plus secrets,
qui retenaient, sous le déni
tant d’aveux interdits...
Les mots s’embrochent et recomposent,
en rondes et en croches,
les mélodies, de proche en proche,
des enjambées en prose...
Les mots n’existent pas
sans le chant qui ruisselle,
ou monte vers le ciel
dont on ne perçoit que l’aura..