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Aux lendemains qui chantent

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Marcher jusqu’au lilas
deviendra chose incertaine:
la Chine, ce sera
dans une vie prochaine.
 
 
Dans une ville, un peu plus tard,
un enfant-étincelle
allumera les feux du soir
à l’étonnement des échelles.
 
 
La danse des lanciers
se pratiquera sur la lande
tant que les Irlandais
se saouleront en bandes.
 
 
Il n’est pas l’heure de s’en aller,
disait la demoiselle
au préposé désenchanté
à la voix de crécelle.
 
 
Quand la mélancolie viendra
sur un air de violon,
dans le silence tu reprendras
sa très douce chanson.
 
 
Le lilas passera l’hiver,
et tu pourras attendre,
en regardant ton revolver,
la lumière se fendre.
 
 
Dans la ville enfin retrouvée,
tu feras des projets
de voyage en éternité,
comme on n’en fit jamais...

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