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...La nuit où le Pont de la Chapelle a brûlé les Japonais ont pleuré, on les croit dénués de sensibilité parce qu’ils ont la peau lisse, mais ils écoutent la musique allemande ou française et même italienne comme personne et leur façon de vénérer ce qui nous semble cliché est touchante, surtout : l’idée qu’il n’y ait plus de pont, que les cartes postales représentant le pont n’aient plus de sens leur était aussi intolérable que celle de l’effondrement du Cervin dont, tout pareillement, ils seraient prêts à financer la reconstruction au cas où...
Image : Philip Seelen

Commentaires

  • Une ancienne collègue de travail, japonaise, a beaucoup pleuré lorsqu'elle m'a confié son chien, Tintin, qu'elle ne pouvait emmener dans son Tokyo --quarantaine, cage, manque d'espace --. Et sa tristesse de la perte de son chien ne pouvait pas être reconstruite. Et à chaque fois que je prononce le nom de son ancienne maîtresse, Tintin dresse l'oreille et ses yeux doux se plissent. Les larmes sont universelles.

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