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  • L'Ouvroir

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    Trésor de JLK (I)

     

    «Toutes les religions passeront et cela restera : simplement être assis sur une chaise et regarder au loin. »
    (Vassily Rozanov, Esseulement)
     
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    « Nous vivons parmi des idées et des choses infiniment plus vieilles que nous ne pensons. Et en même temps, tout bouge ».
     
    (Teilhard de Chardin)
     
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    « Pourquoi y a-t-il quelque chose ici et non rien ? Et pourquoi cette question nous vient-elle à l’esprit – nous autres particules qui tournons indéfiniment autour de cette pierre noire ? Pourquoi nous vient-elle à l’esprit ? »
     
    (Annie Dillard)
     
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    « La mort des autres nous aide à vivre. »
     
    (Jules Renard)
     
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    « Quand l’homme se laisse aveugler par les choses, il se commet avec la poussière. Quand l’homme se laisse dominer par les choses, son cœur se trouble. »
     
    (Shitao)
     
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    « J’aime éperdument ce qui est schématique, aride, salin, perpendiculaire. »
    (Charles-Albert Cingria)
     
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    « Je pique indifféremment de petits faits, et je me suis habitué à leur morphine. »
     
    (Jules Renard)
     
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    « Est-ce possible que tous ceux qui passent par la rue mourront eux aussi ? Quelle horreur. »
     
    (Vassily Rozanov, Feuilles tombées)
     
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    Si je meurs à la poésie, c’est pour avoir vécu trop loin de moi-même
    (1967)
     
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    « J’avais vingt ans. Je ne permettrai à personne de dire que c’est le plus bel âge de la vie. »
     
    (Paul Nizan)
     
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    «A good gook is a dead gook. »
     
    (Vietnam, 1967)
     
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    « Je vais moins à la vérité que je ne pars de la vérité. »
     
    (Nicolas Berdiaev)
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    « Aujourd’hui, n’est-ce pas, il faut être son propre grand-père. »
     
    (Vladimir Dimitrijevic, 1968)
     
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    « J’ai joué avec une coupe d’enfant
    Et découvert la grotte de l’azur
    Est-il possible que j’existe pour de bon
    Et que la mort me prendra vraiment ? »
     
    (Ossip Mandelstam)
     
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    En hiver, les jardins publics sont comme de vastes églises désaffectées.
     
    (1974)
     
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    « C’est cela, la vie. On travaille, on fait des livres, avec des tas de salutations à Pierre et à Paul. On attend la gloire, la fortune – et on claque en chemin. »
     
    (Paul Léautaud)
     
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    « Il est tellement laid qu’on dirait que la figure lui fait mal. »
     
    (L’abbé V., en 1974)
     
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    «Arrivée ce matin à Venise. Balade dans les venelles. Deux tableaux au musée Correr : une Pietà de Cosme Turra, de tour expressionniste, avec le diable dans l’arbre sous la forme d’un singe ; et Les courtisanes de Carpaccio, d’une beauté précieuse où me surprend, imperceptible sur les reproductions, la douceur mystérieuse des tons. De l’intérieur du musée, l’on entend un accordéon sur la place voisine.
     
    (1974, 3 mai)
     
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    « Laissez parler votre subconscient. »
     
    (Dimitri, en 1974)
     
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    Littérature romande : la fuite dans l’Ailleurs. Jaccottet, Roud et consorts : une poésie qui ne porte pas, ici et maintenant, à conséquence. Rose bleue selon Dürrenmatt…
     
    (1974)
     
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    « Ce qui se révolte en moi, c’est la langue elle-même, véhicule de ce que la vie recèle de plus révoltant. La langue se révolte contre ce contenu même. Elle persifle, grince et se secoue de dégoût. La vie et la langue s’empoignent impitoyablement et se disloquent peu à peu ; il ne restera, pour finir, qu’un mélange inarticulé, le véritable style de notre époque. »
     
    (Karl Kraus)
     
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    « Anna Akhmatova écrit des vers comme si un homme la regardait ; or il faut les écrire comme si Dieu nous regardait en transcendant la partie primitive de nous-même, la partie condamnable. Comme devant Dieu – en Sa présence. »
     
    (Alexandre Blok)
     
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    « On sent dans le chant des oiseaux le regret de la verdure . »
     
    (Charles-Albert Cingria)
     
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    « J’aime ceux qui ne savent vivre que pour disparaître : ce sont eux qui passent au-delà »
     
    (Nietzsche)
     
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