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  • Oiseaux de papier

     
    matisse-les-oiseaux.1271004702.jpeg
     
    Je ne vous parle pas d'un coin
    mais de tous les recoins.
    L'angle mort n'est jamais loin,
    mais la vue sur l'étang
    s'étend à l'étoile perdue
    dans la fusion des eaux
    que les reflets font essaimer
    sous le ciel renversé.
     
    Au biseau du diamant
    la parole se pulvérise
    en éclats de lumière,
    ou dans la nuit des réverbères
    en muettes banquises.
     
    L'ermite allumé parle en langue,
    et le poète dort.
    À la radio les haut-parleurs
    remâchent le bois mort
    des discours sans clairières.
     
    Je vous parles d'antennes
    connectées aux mobiles
    dans le ciel à l'écoute
    des avions bientôt éclipsés.
     
    Le temps ne faisait que passer
    en silencieux oiseaux
    quand enfants, médusés,
    nous suivions de nos yeux ses cerceaux .

  • À la vie à la mort

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    Elle surgit avec son poignard,
    ses ongles jaillis du brouillard
    des corps ensommeillés
    sans crier gare: c’est un éclair
    dans la nuit de la chair
    que de ses dents noires elle fouaille
    en souriant aux dieux...
     
    Dieux naturels que je bénis,
    je vous maudis parfois,
    et vos sourires de culs bénits
    au dam des innocents
    enfants ou pieux grabataires;
    semant la pierre ou le délire
    des microns cellulaires,
    vous reniez pour mieux séduire...
    Car nous aimons cette salope
    plus encore que souffrir
    elle nous enveloppe à mourir
    de son désir ardent
    de maudire tout en adorant
    la vie - mortellement.
     
    Peinture: Louis Soutter, Obscure est ma passion.

  • À la vie à la mort

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    Elle surgit avec son poignard,
    ses ongles jaillis du brouillard
    des corps ensommeillés
    sans crier gare: c’est un éclair
    dans la nuit de la chair
    que de ses dents noires elle fouaille
    en souriant aux dieux...
     
    Dieux naturels que je bénis,
    je vous maudis parfois,
    et vos sourires de culs bénits
    au dam des innocents
    enfants ou pieux grabataires;
    semant la pierre ou le délire
    des microns cellulaires,
    vous reniez pour mieux séduire...
    Car nous aimons cette salope
    plus encore que souffrir
    elle nous enveloppe à mourir
    de son désir ardent
    de maudire tout en adorant
    la vie - mortellement.
     
    Peinture: Louis Soutter, Obscure est ma passion.

  • À la vie à la mort

    3311155934.2.jpg
     
     
    Elle surgit avec son poignard,
    ses ongles jaillis du brouillard
    des corps ensommeillés
    sans crier gare: c’est un éclair
    dans la nuit de la chair
    que de ses dents noires elle fouaille
    en souriant aux dieux...
     
    Dieux naturels que je bénis,
    je vous maudis parfois,
    et vos sourires de culs bénits
    au dam des innocents
    enfants ou pieux grabataires;
    semant la pierre ou le délire
    des microns cellulaires,
    vous reniez pour mieux séduire...
    Car nous aimons cette salope
    plus encore que souffrir
    elle nous enveloppe à mourir
    de son désir ardent
    de maudire tout en adorant
    la vie - mortellement.
     
    Peinture: Louis Soutter, Obscure est ma passion.