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  • Amiel & Co

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    Les Moments littéraires, no 43.

    Un numéro spécial diaristes suisses
    et un hors-série Amiel/Guédin

    Pour son numéro 43, la revue Les Moments littéraires présente, sous le titre Amiel & Co, des extraits de journaux ou de carnets intimes – presque tous inédits – pour livrer un panorama des diaristes suisses d’hier et d’aujourd’hui. Un cahier photographique témoigne de l’apport de l’image dans la démarche autobiographique.

    Henri-Frédéric Amiel (1821-1881), écrivain et philosophe suisse, est l’auteur d’un journal intime dont la première édition (partielle) en 1883 lui apporta une célébrité immédiate. Depuis lors, ce journal (dont le manuscrit compte 16 000 pages) a fait l’objet d’une publication intégrale en douze volumes aux éditions L’Âge d’homme (1976-1994). Outre son Journal, Amiel a laissé une abondante correspondance, largement inédite. La correspondance qu’Amiel et Élisa Guédin ont échangée durant treize années fait l’objet d’un hors-série des Moments littéraires.

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    La Suisse semble être une terre d’élection pour l’introspection.

    Jean-Jacques Rousseau avait ouvert la voie avec ses Confessions. Amiel lui a emboîté le pas avec son monumental Journal, et, à sa suite, sont venus Jaccottet et ses semaisons, Georges Haldas et ses carnets ainsi que Maurice Chappaz, Alexandre Voisard, Gustave Roud, Alice Rivaz, Ramuz...

    Face à la richesse et à la densité de ces œuvres où l’intime et la littérature se côtoient, Les Moments littéraires ont souhaité consacrer leur n° 43 à des journaux intimes d’écrivains suisses de langue française.

    Les écrivains au sommaire du n°43 :

    Henri-Frédéric Amiel, Anne Brécart, Corinne Desarzens, Jean-François Duval, Alexandre Friederich, René Groebli, Roland Jaccard, Jean-Louis Kuffer, Douna Loup, Jérôme Meizoz, Jacques Mercanton, C. F. Ramuz, Noëlle Revaz, Jean-Pierre Rochat, Gustave Roud, Daniel de Roulet, Catherine Safonoff, Monique Saint-Hélier, Marina Salzmann, François Vassali, Alexandre Voisard, Jean-Bernard Vuillème, Luc Weibel. Hormis ceux d’Amiel, de Ramuz et de Saint-Hélier, aucun de ces textes n’avait été publié.

    Le numéro 43 s’inscrit dans le prolongement du numero 40 qui, sous le titre Feuilles d’automne, offrait 25 extraits de journaux intimes. Au sommaire de ce numéro spécial figuraient Pierre Bergounioux, Régine Detambel, Annie Ernaux, Denis Grozdanovitch, Charles Juliet, Colette Fellous, Lydia Flem, Camille Laurens…

    Les Moments littéraires, n° 43, avec un cahier de 8 photographies de René Groebli, broché, 336 pages. 16 € pour la France, 26 € pour l’étranger (frais de port compris), distribué en Suisse par Zoé.

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    Les Moments littéraires – hors-série n° 3

    Henri-Frédéric Amiel - Élisa Guédin

    CORRESPONDANCE 1869-1881

    Édition établie et annotée par Gilbert Moreau et Luc Weibel
    Avant-propos de Luc Weibel

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    Dans la dernière partie de sa vie, Amiel a engagé un échange de lettres avec une jeune femme rencontrée chez l’un de ses collègues universitaires, Élisa Guédin. L’éternel candidat au mariage qu’il était a-t-il songé à l’épouser ? D’entrée de jeu, Élisa le prévient qu’il n’en est pas question, en recourant à cette formule : « Homme ne puis, femme ne daigne, âme suis. »

    Il en résulte pourtant une longue correspondance (144 lettres), inconnue jusqu’à ce jour, récemment retrouvée dans une maison de campagne genevoise.

    De quoi parlent les deux correspondants ? De la nature de leur relation (à laquelle Amiel a donné un nom : l’« amouritié »), de la possibilité ou non de se rencontrer, de leurs lectures, de leurs idées, de leurs activités, de leurs voyages. Dans ses lettres, Amiel se montre un partenaire enjoué, habile à mener un échange qui s’apparente parfois au marivaudage. Pour sa part, Élisa tient un discours plus ambitieux. Cette femme brillante est en quête d’une vocation. Amiel lui suggère de s’orienter vers la critique littéraire, ce qu’autoriseraient ses belles qualités d’analyse et de style. Elle n’en a cure. Elle voudrait se consacrer aux déshérités. Mais ses tentatives, dans des institutions tenues par des religieuses, à Lyon ou à Paris, tournent court. Elle tient à ses aises… et à ses vacances, qu’elle passe dans des stations thermales à la mode.

    Quel que soit l’état de son âme, elle s’exprime toujours avec talent et parsème ses propos de références littéraires puisées aux meilleures sources. Parfois agacé par l’aplomb de sa correspondante, Amiel admire la qualité de son expression : il recopie plus d’un passage de ses lettres dans son journal.

    Cette édition est précédée d’un avant-propos de Luc Weibel, qui précise dans quelles circonstances les lettres sont arrivées jusqu’à nous. Elle est accompagnée d’un appareil de notes qui éclairent les nombreuses allusions des correspondants au contexte intellectuel, philosophique, religieux et littéraire de l’époque.

    Gilbert Moreau est le fondateur et le directeur de la revue Les Moments littéraires.

    Luc Weibel est historien, écrivain, auteur de plusieurs « récits de vie » (dont Madeleine Lamouille : pipes de terre et pipes de porcelaine, souvenirs d’une femme de chambre en Suisse romande, 1920-1940, Éditions Zoé, 1978). Il a publié Les Petits Frères d’Amiel : entre autobiographie et journal intime, préfacé par Philippe Lejeune (Zoé, 1997).

    Les Moments littéraires, hors-série n° 3,broché, 13 x 20,5, 360 pages. 21 € pour la France, 32 € pour l’étranger (frais de port compris), distribué en Suisse par Zoé.