Devant la mort qui vient
Combien nos mots semblent vains
quand l’heure est venue,
et l’heure est là : tu t’en es allée déjà.
Tu reposes devant nous, nous t’entourons
mais tu n’es plus nulle part
que partout, à jamais,
dans nos entrailles,
on ne sait où.
Celui que tu as lavé petit
vient de te laver.
Celle que tu as bercée
te berce de ses larmes
dont la vague afflue
au désert de l'absence.
Et quel autre mot dira
Cela ?