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Le Persil qui défrise

Un journal atypique



Attention: O. M. N. I ! En clair: Objet Médiatique Non Identifié. Plus atypique et contraire aux conventions actuelles du journalisme, plus décalé que Le Persil, vous ne trouverez pas. L'objet peut sembler extravagant au premier regard, et pourtant il participe d'une démarche existentielle et poétique poursuivie depuis des années par Marius Daniel Popescu. A la dernière Foire du livre de Bâle, ce grand diable aux yeux de braise écrivait des poèmes à la craie multicolore sur la place. L'été de l'Exposition nationale, il fut des auteurs invités par la radio romande à séjourner et écrire sur une île artificielle. Soumis à la plus stricte discipline dans la conduite des mastodontes urbains des TL, Popescu n'en est pas moins un personnage hors norme, chien fou et poète souvent délirant, mais également capable d'une attention très délicate, en tout cas impatient de partager son amour de la vie et des gens.
Le Persil en est une nouvelle illustration déjantée: sur seize pages de texte sans illustrations ni publicité, où seule la typographie bouscule l'ordonnance des deux larges colonnes, le rédacteur se fait tour à tour observateur satirique de la réalité suisse contemporaine (avec une proposition cocasse de tri et de distribution postale par avion), nouvelliste remarquable (la saisissante mort d'un cheval dans une usine roumaine), compositeur d'instantanés reflétant la vie quotidienne douce ou dure, dans une perspective essentiellement subjective et voulue telle ...

— Que signifie ce titre de Persil ?

— Il annonce une approche différente du monde quotidien, formulée dans une écriture terre à terre. Dans la cuisine des mots de chaque jour, Le Persil voudrait offrir un goût nouveau. Le titre cherche aussi à faire sourire le lecteur sans cesse sollicité par tant de sérieux. Contre l'agitation et l'emballement, je propose une lecture calme, comme si l'on dégustait son plat préféré. Je n'ai pas voulu d'un titre qui choque, mais qui attire par sa simplicité et sa douceur, avec une allusion à ce qu'il y a de sacré dans les secondes que nous passons dans la rue, à table, dans un jardin public, au travail ou devant notre télévision.

— A quel projet correspond ce journal ?


— A ma conviction que le marché des journaux en Suisse romande laisse une grande place à l'innovation et à l'originalité. Les gens de ce pays sont des lecteurs très attentifs et très critiques à l'égard du monde qui les entoure. Je voudrais leur offrir un point de vue décalé mais pas incompréhensible. Mon regard se nourrit du regard des autres et mon écriture est, je crois, accessible à tout le monde.

Comment, concrètement, fabriquez-vous Le Persil ?

— Très artisanalement, en partant d'une maquette faite à la main avec des textes mis en pages sur un vieil ordinateur, découpés et collés sur une feuille de format A3. Une fois terminée, cette maquette est envoyée avec la disquette en Roumanie, où des amis accomplissent le travail de mise en pages et d'impression, sous la direction du professeurpoète-éditeur Alexandru Musina. Cette façon de faire me permet de publier un journal qui me coûterait trois fois plus cher en Suisse.

— Quel public visez-vous, et où trouve-t-on Le Persil ?

— Je ne vise pas un public plus qu'un autre, dans la mesure où je ne parle que des choses de la vie, comme à une table de café. Pour ce qui est de la vente, je vais m'y employer à la criée, en compagnie de ma femme et de tous ceux qui le voudront. J'ai déjà fait quelques abonnements sur le réseau des TL. Je crois beaucoup aux abonnements conclus de la main à la main. Et puis je vais tâcher de le placer dans les kiosques. Mais je commence tout gentiment avec les gens que je connais et qui apprécient ma cuisine de mots. Ce sont eux l'âme du Persil !

Le Persil. Prix au numéro: 5 FS. Abonnement, 12 numéros: 55 FS. Renseignements: Tel. 021 626 18 79. Courrier: mdpecrivain@yahoo.fr

Commentaires

  • Bonjour,

    Comme je vois que vous mettez régulièrement à jour votre page concernant la Symphonie du Loup de Marius, je vous mentionne un article paru le 27 septembre dans Le Mague, journal culturel français (?). J'ignore quel est ce journal et quelle est son importance. Vous le trouverez facilement sur le net.

    bien cordialement,
    béatrice lovis

  • Merci pour le tuyau, dont j'avais déjà eu vent. Nous avons fêté hier la sortie du livre. Foule à la signature du loup. Foule au Romand. Bien fait pour lui. Plaisir pour nous.

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