UA-71569690-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Amadeus for ever

    706714@2x.jpg
    Merveille des merveilles, sous le lilas fleuri, merveille je m’éveille
     
    (Jean-Pierre Schlunegger)
     
    La merveille apparaît comme ça :
    sans jamais crier gare,
    à la façon du vieux Mozart
    à ses sept ans déjà,
    quand du piano les pieds en l’air
    il faisait monter la lumière;
    le vieux piano rajeunissait:
    jamais je n’ai sauté
    si joyeusement à la corde,
    murmurait-il en plein sommeil,
    et tout l’orchestre à l’unisson
    répétait la chanson,
    dans l’harmonieux désordre:
    merveille sous le lilas…
     
    Quand le piano voyage en rêve,
    les mots ailés reviennent
    qui font comme une trêve
    dans le bruit abruti,
    les guerres n’en finissant pas
    le bruit des violents imbéciles
    qui battent et frelatent
    au dam de nos âmes dociles
    tout ce qui échappe au néant…
     
    La mélodie pourtant survit
    au regard innocent
    du seul nom de Mozart
    dont les os au néant reposent ;
    au néant, je veux dire:
    au ciel où la lune
    à l’œil à couleur de prune
    voit les choses autrement:
    la merveille là-haut reflétant,
    en mélodie commune,
    comme le veut l'enfant Mozart
    la merveille du lilas…